Cela faisait bien longtemps que je voulais lancer une collection sur ce sujet, qui possède à mes yeux une valeur toute particulière. J’ai en effet plongé assez jeune dans l’univers de la « Fantasy« . J’étais âgée d’à peine 13 ou 14 ans à l’époque, quand mon père me fit découvrir l’univers de « Donjons & Dragons » (un jeu de rôle sur table du genre médiéval-fantastique).

J’ai tout de suite accroché à ce RPG et à ces histoires remplis de héros, d’elfes et de magie.  Simplement équipés de nos dés et de nos feuilles de papier, nous nous laissions porter par notre imagination pendant des heures. Presque 20 ans plus tard, je garde encore des souvenirs formidables de nos aventures.

C’est guidée par les souvenirs de ces épopées fantastiques que j’ai créé la collection permanente « Récits d’Aventures ». Pourquoi permanente ? Parce qu’elle viendra s’enrichir de nouvelles pièces uniques, au gré de l’inspiration et des envies.

J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir toutes ces pièces et leurs histoires.

 Récits d’Aventures  :  Saison 1 à 2

Récits d'Aventures : collection permanente inspirée du JDR et de l'univers de "Donjons & Dragons"

Récits d'Aventures : SAISON 1 à 2

La Roublarde : les Récits d'Aventures de Kindja "Aux Mains Lestes"

Kindja se baladait nonchalamment entre les étals, au milieu des badauds. Son sang ne fit qu’un tour quand elle aperçut la petite fiole de verre sur la table d’un vieil alchimiste. Elle avait bien vite reconnu le flacon, solidement scellé d’un cachet de cire. Elle s’approcha discrètement de l’étal, et attendit patiemment. Profitant d’un moment d’inattention de l’alchimiste, elle attrapa la fiole et la dissimula habilement dans une poche de sa chemise.

Gare à celui qui ferait les frais de ce larcin… Car quand le vieil homme prit conscience que sa puissante fiole de poison avait disparu, Kindja était déjà bien loin.

Agile et silencieuse, Kindja grimpait le long du mur du château. Sous la pâle lumière des 2 lunes, on la distinguait à peine. Toute vêtue de noir, le visage camouflé sous sa grande capuche, Kindja semblait se fondre dans l’obscurité. Un observateur aguerri aurait en effet eu bien du mal à la distinguer : elle n’était à peine plus qu’une vague silhouette dans la nuit.

Elle atteint bientôt la petite fenêtre, 15m au-dessus du sol, d’où elle pouvait distinguer sa cible. Insouciant, le nobliau se prélassait dans un bon bain chaud en lui tournant le dos. Ses habits et sa bourse étaient négligemment posées dans un coin, non loin de la fenêtre où elle se trouvait.
Kindja esquissa un sourire narquois, et se prépara à entrer…

Perchée à 15m de hauteur, sur le flanc du château, Kindja finissait son repérage des lieux. Murmurant une petite prière à Dame Chance, elle ouvrit la fenêtre avec précautions. Les battants s’ouvrirent sans un bruit, et elle se laissa délicatement glisser à l’intérieur. Toujours installé dans son bain, le nobliau ne semblait pas l’avoir remarqué.

Cachée dans les ombres, elle s’approcha lentement du tas d’étoffes laissées au sol. Elle esquissa un pas, puis un deuxième… Mais alors qu’elle tendait la main pour attraper la bourse du nobliau, le plancher grinça sous son pied droit. Surpris, le petit noble se retourna en couinant de frayeur.

Presque à bout de souffle, Kindja filait dans les ruelles de la Cité. Bon sang… ! Si ce fichu plancher n’avait pas grincé, personne n’aurait jamais rien su de sa courte « visite » au château. Mais un nobliau l’avait entendue, reconnue, et avait appelé à l’aide. Désormais, toute la garde de la ville à ses trousses !

Perdue dans ses pensées, Kindja s’engouffra par mégarde dans une impasse. A peine quelques pas derrière elle, les gardes se réjouissaient d’avance : cette fois, c’en était fini de la célèbre voleuse ! Mais quand ils débarquèrent en trombe dans la ruelle sans issue, la voleuse n’était nulle part en vue. Envolée, disparue… ! Ils la cherchèrent en vain : pestant et grommelant, ils finirent par repartir en direction du château.

Tranquillement assise dans un coin de l’impasse, Kindja soupira de soulagement. Une fois de plus, son anneau d’invisibilité lui avait sauvé la mise.

La Magicienne : les Aventures de Shaana "Coeur Ardent"

Assise au coin du feu, Shaana resserra les pans de sa cape autour de ses épaules en grelottant. Mue par une vieille habitude, elle fit glisser ses doigts sur les runes usées de son sceptre. Les jours de pluie et de froid tels que celui-là lui rappelaient toujours la façon dont elle avait découvert ce vieil artefact.

A l’époque, d’étranges créatures rodaient autour des vieilles ruines, non loin de son village. Considérées comme dangereuses, les ruines étaient donc largement évitées par les habitants des environs. Jeune et intrépide, Shaana avait néanmoins décidé d’ignorer les recommandations des anciens. Alors qu’elle jouait dans les vieilles ruines proches de son village, elle avait ouvert un vieux coffre poussiéreux : ce vieux sceptre couvert de runes reposait à l’intérieur. Quand elle comprit que sa découverte avait attiré les hideuses créatures des environs, il était trop tard pour s’enfuir. Terrifiée, elle avait activé le sceptre en tentant de se défendre. La furieuse tempête qu’elle déclencha ce jour-là lui sauva la vie, mais failli engloutir son village sous des trombes d’eau.

Shaana et le sceptre furent rapidement amenés à l’université arcanique la plus proche, pour éviter tout autre incident. Là, on lui enseigna la magie et ses mystères pendant de longues années. Le sceptre, quant à lui, fut étudié puis mis en sécurité. Il fut rendu à Shaana dès ses études achevées et son certificat en poche. Il la suivait depuis ce jour, et ne l’avait jamais quitté.

Attablée avec ses nouveaux compagnons d’aventure, Shaana dégustait tranquillement le contenu de sa chope. L’intérieur de la taverne était bien chauffé, et la magicienne avait retiré gants et manteau pour être plus à l’aise. Ses compagnons ne tardèrent donc pas à remarquer ses mains rougies et couvertes de cicatrices… Remarquant leur mine déconfite, Shaana laissa échapper un rire et leur compta l’histoire.

Ses cicatrices dataient de l’époque où elle assistait à ses premiers cours à l’université arcanique. Conformément aux instructions de son professeur, la jeune fille avait tenté de conjurer ses premières flammes. Douée d’une puissante magie qu’elle ne maîtrisait pas encore, Shaana avait malheureusement laissé les flammes prendre trop d’ampleur. Plus que de simples flammèches, elle forma par erreur une véritable boule de feu dont le contrôle lui échappa totalement. Son professeur réussit par chance à limiter les dégâts en canalisant le plus gros des flammes. Mais les flammes sauvages avaient brûlé la pauvre fillette, dont les mains furent marquées irrémédiablement. Elle tira de là son surnom : Shaana “Coeur Ardent”.

Le Barde : les Récits d'Aventures d"Anaëlle "Chant d'Oiseau"

Dans ce monde où les mots et la musique peuvent être dotés de puissance et de magie, les bardes savent tirer parti du moindre son. Indéfectible soutien lors des batailles ou des voyages harassants, ils emploient leur magie pour soutenir leurs alliés ou faire fuir leurs ennemis. Habile ménestrel et conteuse de talent, Anaëlle mêlait ainsi subtilement les échos des mots de pouvoir au sein de ses chants.

Installée au cœur du campement, elle accordait tranquillement sa lyre et préparait son chant. Et tandis que les premières notes résonnaient dans la nuit, ses compagnons de voyage la rejoignirent autour du feu…

Le Guerrier : les Aventures de Beowulf "Ami des Loups"

Son épée dans la main droite, et sa hache dans la main gauche, le guerrier au teint basané semblait danser avec son adversaire.

Personnage central de cet étrange ballet étincelant, Beowulf attaquait et esquivait tour à tour. La fatigue se lisait sur le visage des deux ennemis, qui s’affrontaient déjà depuis de longues minutes. La moindre erreur, le moindre faux pas sonnerait rapidement la fin de l’affrontement.

Déterminé, Beowulf s’avança encore d’un pas. Seul l’un d’entre eux sortirait vivant de ce combat.

Le Clerc : les Récits d'Aventures de Tolric "Avenir Radieux"

Tels des intermédiaires entre le monde des mortels et les plans éloignés des dieux, les Clercs s’efforcent sans cesse d’incarner l’œuvre de leurs divinités. Les Clercs sont ainsi imprégnés de magie divine. Contrairement à de nombreux religieux, ils sont par ailleurs rarement intéressés par la politique et l’ascension dans la hiérarchie de leur temple.

Si certains d’entre eux sont effectivement appelés à une vie simple au service de leur divinité, par le sacrifice de soi et la prière, d’autres peuvent parfois être poussés à suivre la vie d’aventurier… Car la poursuite des buts des dieux peut parfois être bien éloignée d’une simple vie de prières !

Telle était la voie qu’avait choisi Tolric, combattant des hordes de créatures en criant des louanges à son dieu, et recherchant de vieilles reliques dans des tombeaux antiques. S’il était parfois confondu avec un simple guerrier, il prouvait néanmoins souvent son rôle de clerc en soignant ses compagnons ou en scellant des portails démoniaques à l’aide de rituels et de prières…

Le Druide : Les Aventures de Faevar "Liane Sauvage"

Les Druides vénèrent la nature plus que tout, et tirent leurs pouvoirs de cette dernière. Ils font ainsi appel aux quatre éléments fondateurs (l’eau, le feu, l’air et la terre), et aux créatures du monde animal pour conserver l’équilibre du monde et l’harmonie.

Abandonné à sa naissance dans la verdoyante forêt d’Esgrévonne, Faevar fut trouvé puis élevé par les Druides dans le respect de la nature et des vieilles traditions. Mais tout changea lorsque l’équilibre de sa belle forêt fut rompu par l’arrivée des morts-vivants et du mal étrange qui les accompagnait. Ces créatures repoussantes, dotées d’un semblant de vie dérisoire, profanaient les lieux et semblaient répandre un mal inconnu qui rongeait inexorablement la forêt. Après de longues semaines de lutte, Faevar et ses congénères Druides réussirent à endiguer ce mal, l’empêchant de s’étendre plus loin au sein d’Esgrévonne.

Inquiet pour sa forêt et pour les bosquets voisins, le jeune Druide finit par quitter ses pairs et sa belle forêt. Déterminé à détruire la source du mal qui les avait frappés, il rejoignit une équipe de héros qui pourrait l’aider dans sa quête.

Les Arbres sont les éternels alliés des Druides. Certaines essences sont d’ailleurs considérées comme sacrées. L’if est ainsi associé à la mort et à la renaissance. Le frêne est quant à lui associé à la vie, l’aulne associée à l’air, et le chêne à la force…

Faevar avait pour sa part décidé de faire appel à la puissance de l’aulne pour la confection de son arc. Ce bel arbre poussait particulièrement bien dans les forêts du Nord, et était tout indiqué pour la confection d’armes à distance. Il fabriqua donc arc et flèches à partir de vieilles branches d’aulne, récupérées dans les bois d’Esgrévonne. Qu’il soit en ville ou dans la nature, il était ainsi toujours accompagné de son plus fidèle allié, petit fragment de son bosquet d’origine…

Postés d’un côté et de l’autre d’un passage étroit, le groupe d’Aventuriers est aux aguets. Missionnés par le temple du village d’Ysgarth pour récupérer une statuette volée lors d’un récent raid, Faevar et son équipe avaient pisté le groupe de brigands jusqu’à la forêt de Romilandre. Déjà familier de ces bois, le Druide leur avait indiqué l’endroit parfait pour monter une embuscade et arrêter le groupe de voleurs.

Lorsque ces derniers s’engouffrèrent dans le passage, Faevar réagit au quart de tour. Installé à l’abri dans les branches d’un vieux frêne, il fit appel aux puissances de la nature et lança un puissant sortilège. Herbes, buissons et lianes se développèrent soudain à une vitesse fulgurante au creux du passage, s’entremêlant et s’enroulant autour des voleurs stupéfaits. Leur croissance était si rapide que ces derniers se retrouvèrent bien vite enchevêtrés dans un épais amas de verdure.

Caché de l’autre côté du passage et bien décidé à ne pas laisser aux malandrins le temps de réagir, Beowulf lança le signal. Immobilisés, les bandits s’effondrèrent un à un sous une pluie de flèches. Lorsque le sort de Faevar prit fin, les malandrins étaient tous au sol, immobiles. Avançant prudemment au milieu des herbes fanées et des lianes rabougries, Beowulf s’approcha du chef de la bande. Il fouilla un instant le sac du bandit puis se retourna avec un rire satisfait, brandissant victorieusement la statuette.

La petite équipe avançait prudemment dans le donjon. Les couloirs, décorés de vieilles tapisseries décrépites et poussiéreuses, se ressemblaient tous et leur semblaient interminables…

Au fond d’un immense couloir, ils aperçurent une brume épaisse qui leur barrait le passage. Prudente, Kindja déchira un morceau de tapisserie, la roula en boule et l’envoya en direction du nuage verdâtre. Passant à travers la brume, la boule de tissu se mit rapidement à fumer et à fondre. “Vapeurs corrosives droit devant. Soyez prudent !” précisa la roublarde.

Le reste du groupe s’éloigna donc de quelques enjambées, par sécurité. Faevar, lui, s’avança d’un pas assuré en direction de la brume en marmonnant quelques mots presque inaudibles. Continuant son évocation, il s’arrêta à deux mètres de la brume et sortit une petite poignée de feuilles séchées d’une sacoche à sa ceinture. Lorsqu’il souffla sur les feuilles, celles-ci se transformèrent en fine poussière et se désagrégèrent totalement. 

Le souffle du druide, chargé de pouvoir, gagna en ampleur jusqu’à se transformer en véritable bourrasque qui dissipa les brumes de vapeurs corrosives sur son passage. Le chemin ainsi dégagé et sécurisé, le petit groupe reprit tranquillement sa marche à travers le donjon…

L'Envouteuse : Récits d'Aventures de Maeve "Oeil de Nuit"

Sorciers spécialisés dans les illusions et le contrôle des esprits, les envoûteurs étaient une denrée rare dans le royaume. Maeve faisait pourtant partie de ce petit groupe de privilégiés. 

Issue d’une grande famille noble, elle fut envoyée très tôt à l’académie pour discipliner ses pouvoirs. Élève douée, mais prétentieuse, elle fut remarquée très vite par l’un des rares envoûteurs présents dans le corps enseignant, dont elle devint l’apprentie. Elle le suivit pendant plusieurs années, apprenant sorts et incantations au gré des envies de son professeur. Une fois passée maître dans l’art des subterfuges surnaturels et de la magie fantasmagorique, Maeve avait rapidement quitté les bancs de l’académie pour retourner profiter de la vie de noble. 

Soirées, bals et banquets devinrent alors son quotidien. Véritable commère, elle usait fréquemment son charme et sa magie pour provoquer des esclandres, puis profiter du spectacle. Mais lorsqu’un de ses scandales lui éclata au visage, elle ne put que se résoudre à quitter la ville pour se faire oublier quelque temps.

C’est en route pour le village le plus proche qu’elle rencontra Anaëlle et son petit groupe, avec qui elle finit par se lier d’amitié.

Contrairement à sa consœur Shaana, Maeve n’était pas particulièrement douée pour infliger d’importants dégâts de groupe. Véritable sorcière duelliste, l’envoûteuse était une très bonne escrimeuse. Armée de sa rapière, elle était souple et rapide et ne craignait pas le combat rapproché.

Elle ne fut donc pas particulièrement inquiète lorsqu’elle se retrouva en duel contre un gros homme-lézard. Esquivant adroitement les attaques, elle attaquait tout en finesse et utilisa rapidement sa magie pour créer des clones d’elle-même qui encerclèrent l’ennemi. 

Comme envoûté, l’Homme-lézard cherchait l’envouteuse en grognant, s’acharnant inutilement sur ses mirages. Cachée au milieu de ses clones, Maeve profita de la confusion de l’homme-lézard pour se déplacer discrètement. Une fois arrivée dans le dos de la bête, l’adroite sorcière dissipa son sort d’un geste. Tandis que ses clones disparaissaient en milliers d’éclats violets, Maeve leva son arme et frappa…

Le Paladin : Les Aventures de Rednan "Le Dévôt"

Rednan ressenti l’appel du paladinat très jeune. Ses parents étaient fermiers, comme leurs parents avant eux, et vivaient de leur modeste production agricole. Formé depuis son plus jeune âge par ses parents, Rednan semblait destiné à devenir fermier à son tour, pour reprendre un jour la ferme familiale. Le jour de son 9ème anniversaire, et pour la première fois de sa vie, Rednan fut donc autorisé à accompagner ses parents au marché de la Cité où ils se rendaient régulièrement, afin d’échanger une partie de leur production contre d’autres biens dont ils avaient besoin.

Arrivé sur la Grand Place, le destin du jeune garçon bascula en un instant quand il découvrit l’immense effigie, érigée en l’honneur de Torm, Dieu du courage et du sacrifice de soi. Cette statue gigantesque, taillée dans le marbre, dominait la place du marché de toute sa hauteur. Fasciné par cette sculpture titanesque, Rednan eut bien du mal à suivre ses parents sur le marché.

Quand il repartit dans son village en fin de journée, Rednan était toujours comme subjugué par la statue qu’il regardait s’éloigner lentement derrière lui. Cette vision avait imprégné son âme d’un objectif nouveau, d’un besoin de répondre à un appel impérieux. Car ce jour-là, le jeune garçon s’était juré de devenir Paladin, pour consacrer sa vie à la protection des faibles et sans défense.

Confortablement installé sur sa couchette, Rednan méditait en silence. Son épée et son armure, qu’il entretenait chaque jour, étaient rangées à côté de lui. Deux coups sonnèrent dans le lointain, qui attirèrent brièvement son attention. Après ces nombreuses années d’entraînement et de service, il était enfin sur le point d’atteindre le point culminant de sa longue formation.

Honnêteté, Courage, Compassion, Honneur et Devoir… Ces cinq préceptes de dévotion, qu’il s’était volontairement imposés, étaient devenus pour lui un véritable mantra qu’il se répétait inlassablement. Ces préceptes prendraient bientôt une tout autre importance pour lui. Car dans une heure, il prêtait officiellement serment, et deviendrait Paladin.

Récits d'Aventures : Les Potions de l'Alchimiste

Largement confectionnée par les alchimistes et herboristes, la potion de soin est la meilleure alliée de l’aventurier, qu’il soit barde ou guerrier. Car l’étrange liquide rouge de cette fiole peut en effet, selon sa puissance, soigner petites ou grandes plaies !

Boewulf posa son épée, et s’assit dans la poussière en soupirant. Le combat avait été long et ardu. Affairé à panser les plaies d’un autre de ses compagnons, Tolric jeta un œil au guerrier et lui proposa des soins. Ce dernier refusa poliment l’offre du clerc, lui conseillant plutôt de réserver ses prières pour guérir son blessé. Levant les yeux aux ciel, Tolric fouilla dans ses affaires puis tendit une potion au guerrier.

Ravalant sa fierté, Beowulf esquissa une grimace. Il remonta sa manche droite, révélant une vilaine estafilade de 6 pouces, qui saignait abondamment. Son adversaire l’avait salement amoché, et le clerc l’avait bien remarqué. Il attrapa la potion de Tolric, et la déboucha d’une main avant d’en avaler le contenu cul sec. L’effet de la potion de soin ne tarda pas à se faire sentir, et la plaie se referma progressivement. Remerciant le clerc d’un geste, Beowulf se releva rapidement pour rejoindre le reste du groupe.

Le mana est largement considéré comme une sorte d’énergie spirituelle qui imprègne l’univers. Il est donc une source de pouvoir particulièrement utilisée par les mages et lanceurs de sorts.

Cette fiole singulière, remplie d’un liquide souvent bleu et légèrement brillant, est confectionnée par les alchimistes. Elle contient un véritable concentré de la puissance du mana, dans une version liquide…

Épuisée, Shaana tenta en vain d’invoquer une dernière boule de feu. En prise avec un groupe d’orcs, ses compagnons étaient en mauvaise posture et avaient désespérément besoin de son aide. La magicienne se mit à l’abri derrière un rocher et attrapa une fiole dans son sac. Elle brisa le cachet de cire, et engloutit le contenu d’une gorgée en plissant le nez. L’amertume du liquide était ignoble… l’apprenti alchimiste avait encore bien des progrès à faire ! La potion semblait pourtant efficace, car elle sentit très vite des picotements dans les doigts tandis qu’elle retrouvait sa puissance arcanique. Revigorée, Shaana se releva d’un bond et invoqua enfin la boule de feu salvatrice.

La potion de ruse permet d’augmenter sensiblement la mémoire et la capacité de raisonnement de celui qui la consomme. Crée par l’un des plus grands alchimistes de la cité, cette potion est bien connue des lanceurs de sorts et des étudiants de tous poils.

Coincés devant le vieux donjon depuis des heures, Shaana et ses compagnons tentaient en vain de résoudre l’énigme d’Anguélaune, le vieux dragon. 

A court d’idées, Shaana se décida à fouiller son sac,à la recherche d’un petit coffret de bois. Ce dernier contenait de nombreuses potions, dont une flasque jaune pâle. La magicienne connaissait bien cette potion, qui permettait d’augmenter momentanément l’intelligence de son utilisateur… Elle l’utilisait en effet régulièrement lorsqu’elle était encore étudiante à l’université arcanique !

Bien décidée à résoudre cette énigme, la magicienne fit sauter le bouchon de la flasque.

 

Cette potion étrange, de couleur rose ou violette permet d’augmenter le charisme de son utilisateur. Le charisme d’une personne représente à la fois son aspect et sa capacité à communiquer ou à diriger.

Le matin se levait à peine quand Tolric arriva en vue de la Lande d’Igmar avec ses compagnons. Postées d’un côté et de l’autre de l’immense plaine, les deux armées se faisaient face. Soldats d’infanterie, archers et cavaliers tenaient leurs postes, attendant leurs ordres. 

L’air était lourd, et la tension presque palpable. La bouche sèche et la boule au ventre, le clerc appréhendait la rencontre à venir… Tolric avait été envoyé sur place par son Dieu pour mettre fin aux hostilités et rétablir la paix entre les deux nations. De nombreuses vies dépendaient donc de sa capacité à convaincre les chefs des deux camps… Shaana posa la main sur l’épaule de son compagnon d’aventure. “Tout se passera bien”, lui chuchota-t-elle, en lui tendant une petite fiole de liquide violet. Reconnaissant, Tolric accepta le flacon et respira un grand coup. Avec cette potion de grâce et son Dieu à ses côtés, rien ne saurait lui résister, après tout… ?

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